Cours de guitare en ligne, apprentissage de l'adulte

L’apprentissage de l’adulte

 

La formation des adultes se différencie de la pédagogie des enfants. Entre autre chose, on remarque que l’adulte n’a pas la même capacité de mémorisation – il n’a plus l’habitude d’apprendre par cœur, il n’accepte pas les idées toutes faites et a besoin d’être convaincu (il a l’esprit moins malléable et beaucoup de préjugés) ; de plus l’apprentissage est une remise en cause de ses certitudes, ce qui est parfois mal perçu. Par contre, l’adulte  dispose d’une expérience, sur la quelle on peut s’appuyer, et d’un esprit critique plus développé.

      L’adulte a besoin :

 - de savoir où il va pour assimiler : le sujet doit être introduit, les objectifs   pédagogiques rigoureusement annoncé, il faut mettre en avant le lien logique entre les différentes phases de travail.

-de comprendre les raisons  de la formation pour être motivé : les actions doivent être justifiées et acceptées par l’apprenant.

- de s’appuyer sur son expérience pour se retrouver : l’enseignement doit être interactif. En conclusion, si la formation n’a pas de sens pour un élève adulte,

alors ce dernier ne pourra pas adhérer au cours. On peut aussi penser que, sur nombre  de  points  précités, les besoins des  adultes  ne différent  pas  fondamentalement de ceux des adolescents mais qu’ils sont simplement plus visibles.

Apprendre la guitare classique pour les adultes.

Comment apprendre les techniques de la guitare classique.

          Chez un élève adulte qui débute la guitare classique il faut commencer par développer une  aisance technique, car à partir d'un certain âge les mains ne fonctionnent pas comment chez un enfant. Un adulte a plus de difficulté de gagner en vitesse et les positions des mains montrent moins de souplesse. Parfois certains doigts sont bloques par une légère forme d'arthrose ou un début des rhumatismes. Raison de plus pour commencer à assouplir les mains et rester actif. De nombreuses personnes viennent en cours de guitare car ils ont arrêté la guitare quand ils était jeunes par manque de temps. Ils n'ont pas eu le temps de faire de la musique quand ils sont devenus adulte à cause de leurs travail, les enfants etc...  Plus tard ils reviennent vers la musique pour essayer de combler ce manque, et c'est normal - la musique fait du bien, et faire quelque chose avec ces mains sur la guitare procure un vrai plaisir et une satisfaction personnelle de réussir à jouer des pièces de guitare.

          Pendant les cours de guitare la technique doit progresser petit à petit. Chez les débutants on commence par travailler la main droite. D'abord la position de la main, elle doit être arrondie et pas crispée, placée au-dessus des cordes. Dans les cours de guitare il faut développer les sensations de la main, la légèreté est une sensation très importante car quand on commence à toucher les cordes de la guitare la main se tend naturellement et c'est normal. Après tout nous devons bien accrocher la corde de la guitare avec une certaine force pour qu'elle puisse résonner. Donc notre travail pendant les cours de guitare consiste à tendre et détendre aussi vite que possible les doigts de la main droite, surtout l'index et le majeur, pour gagner en tempo et essayer de garder la main droite la plus détendue possible. 

Apprentissage des cordes à vide en cours de guitare.

 

En même temps qu'un élève en cours de guitare s'entraine à développer la main droite on profite à lui apprendre les cordes à vide de la guitare. On commence par la première corde, Mi en-bas, en suite la 2ème corde - Si, 3ème corde - Sol, et on monte dans les basses, de préférence avec le pouce, tout en faisant des petits cercles  pour bien travailler le muscle du pouce. La basse Ré - c'est la corde la plus fine des basses et c'est la 4ème corde de la guitare, en suite La - 5ème corde, et MI grave - 6ème et la dernière corde de la guitare. Les gestes doivent est petits et bien maitrisée pour ne pas accrocher d'autres cordes. C'est un vrai travail de concentration et de patience pour un élève et il ne faut surtout pas se décourager, il faut bien un temps pour installer les bons automatismes.

Le rythme au début des cours de guitare.

 

         Dès le début des cours de guitare on apprend le rythme. C'est une base essentielle pour un bon démarrage. Ronde, blanche, noire, croche, le respect de la mesure - il y a  pas mal de travail théorique. Pour bien assimiler les bases du rythme vous pouvez poser votre guitare et tout simplement taper ou chanter le rythme indiqué dans la partition, comme on fait en cours de formation musicale. Ça permet de diviser votre travail et de simplifier  l'apprentissage. De cette façon votre cerveau sera occupé par une seule chose à la fois et quand vous serez prêt vous pourriez associer la guitare et le rythme.

Comment apprendre à mémoriser les partitions en cours de guitare.

Voici quelques informations intéressantes sur le lien entre la musique et le cerveau.

Comment apprendre à mémoriser correctement, développer ou améliorer sa mémoire. Faire travailler sa mémoire est habituel pour les élèves et les

étudiants. Ils mémorisent mieux que la moyenne de la population. En suite vous changez d’état d’esprit, vous faites le même travail, les mêmes gestes quotidiens et les capacités de votre cerveau semblent stagner ou décliner. Notre but est de stimuler la mémoire grâce à la musique et de créer de nouveaux chemins neuronaux dans le cerveau et c’est essentielle à son fonctionnement optimal.

L’apprentissage de la musique et les thérapies musicales sont un formidable moyen pour améliorer la santé des personnes qui souffrent. La musique a un impact direct sur nos émotions, nos relations avec les autres, mais aussi sur la structure et les connexions cérébrales.

Tout le monde connaît l’attrait de la musique. Très peu en connaissent la science.

La musique n’a pas été inventée par un génie. La musique, comme le langage parlé, est le fruit de nos neurones. À l’égal du langage, la musique existe dans toutes les formes de sociétés humaines que l’on a pu retracer jusqu’à ce jour. Serions-nous donc tous des musiciens depuis des temps immémoriaux ?

Oui, tous les êtres humains naissent musiciens. La musique n’est pas un mystère accessible aux seuls initiés. Sa connaissance est partagée par tous. Mais pour la majorité, cette connaissance est intuitive. Elle n’est pas enseignée. Elle s’acquiert automatiquement, par simple exposition à la musique, dès la naissance.

En naissant, l’être humain se tourne en effet vers la musique, un penchant ancré dans l’organisation cérébrale de son cerveau. Il naît avec un cerveau musical qui lui permet d’absorber toutes les

musiques du monde. L’écoute de la musique libère de la dopamine dans le cerveau, cette hormone de bonheur essentielle à toute forme d’apprentissage. Alors, quels avantages l’apprentissage de la musique peut-il nous apporter ? Selon les dernières recherches, l’enfant qui s’engage dans une activité musicale se démarque sur le plan scolaire et se montre plus altruiste. Faut-il que l’enfant ait l’oreille musicale ? Et s’il chante faux ? Que dire alors de l’adulte qui décide de s’y mettre, même tard, lors de sa retraite ? Peut-il apprendre à faire de la musique ? Pourquoi pratiquer la musique durant des heures ? Pourquoi passer son temps à écouter et même en acheter ? La réponse est simple : la musique procure un plaisir qui n’a pas d’égal. La musique procure du bien-être, accessible et inoffensif. L’idée n’est pas nouvelle. Pourtant ce n’est que récemment que la recherche a pu démontrer le lien entre l’euphorie suscitée par la musique et la sécrétion de dopamine dans les circuits cérébraux de la récompense. La dopamine est un neurotransmetteur notamment libéré par le noyau accumbens, une structure du cerveau connue depuis longtemps comme le siège du plaisir.

Saviez-vous que dès la naissance, le cerveau du bébé répond à la musique avec discernement ? Tous les grands faisceaux de connexions cérébrales y sont en place et certains réseaux

spécialisés visant à organiser hiérarchiquement la hauteur (harmonie) et la durée (métrique) des sons sont déjà actifs.

Les recherches menées à Milan sur le cerveau de nouveau-nés âgés de 1 à 3 jours par l’équipe de Daniela Perani révèlent une sophistication remarquable du cortex auditif de l’hémisphère

cérébral droit en réponse à la musique. Les nouveau-nés sont emmaillotés, munis d’écouteurs et placés dans un couffin dans un scanner par résonance magnétique. La plupart dorment alors

qu’on leur présente des extraits de musique classique ( Bach, Mozart, Schubert) dans leur forme originale ou sous une forme modifiée. La modification est subtile et consiste soit en un

changement soudain de tonalité (déstabilisant ainsi l’organisation des hauteurs, l’harmonie), soit en un déplacement de la ligne mélodique d’un ton (créant ainsi de la dissonance). On observe

que les violations soudaines des règles de l’harmonie et l’ajout incongru de dissonance activent davantage le cortex auditif droit du nouveau-né que le gauche.

L’organisation hiérarchique des hauteurs, qui renvoie à la tonalité, aux gammes et à l’harmonie, est un système de règles difficile à résumer en quelques mots. Et comme ces règles ont été assimilées inconsciemment, le lecteur dépourvu de notions musicales théoriques se demandera quelle langue on parle ici. Poursuivons cette analogie avec le langage. Dans une phrase, certains mots sont plus importants que d’autres. La connaissance de la langue permet même de deviner les paroles que l’autre n’a pas encore dites. Il en va de même pour la musique. Certaines notes, comme la tonique, qui définit la tonalité du morceau joué, sont plus importantes que d’autres, qui lui sont assujetties en quelque sorte ; on parle de hiérarchie. La tonique est répétée et termine généralement la phrase, donnant un sentiment de stabilité. Le cerveau se construit ainsi une organisation hiérarchique des notes et des accords, une sorte d’interprétation, sans que ces notes (ou accords) se suivent nécessairement dans le morceau. Des violations soudaines de cette structure hiérarchique des hauteurs sont facilement décelées par l’adulte, qu’il possède ou

non une formation musicale. Ce type de violation sonne comme une erreur flagrante. Chez le bébé qui a encore été peu exposé à la musique, la réponse de son cortex auditif à ces violations de l’harmonie est étonnante. Cette découverte indique que le cerveau humain est précâblé pour organiser les sons sous forme de hiérarchie.

Cette sophistication de la réponse cérébrale à la naissance n’est pas limitée à la dimension harmonique de la musique, mais s’étend à la perception de la pulsation. En effet, dès la naissance, le

cerveau du nouveau-né réagit à l’omission d’un temps fort dans une séquence rythmique de percussion. Pour inférer qu’un temps est fort ou faible, il faut être capable de suivre la pulsation

musicale et de s’en construire une hiérarchie, appelée métrique. Pensez au tic-tac de l’horloge dont les sons sont de même intensité et réguliers. Vous percevez le tic (ou le tac) comme plus

fort que tac (ou tic). Pourtant, rien dans la physique du son ne vous amène à le percevoir. C’est votre cerveau qui les interprète ainsi. Il en va de même pour la musique : la pulsation n’est pas

toujours soulignée physiquement et pourtant vous en percevez une. On pense que le cerveau fonctionne comme un oscillateur ( ou plutôt une série d’oscillateurs) qui s’aligne, se synchronise sur

la régularité sonore.

Au cours des six premières années de sa vie, l’enfant apprend la structure de la musique de sa culture, tout comme il apprend la langue parlée environnante, par imprégnation. Cet apprentissage

se fait spontanément, sans instruction particulière. On pense que vers 6-7 ans, donc à l’âge scolaire, il a développé des intuitions musicales comparables à celles d’un adulte non musicien de a

même culture. L’enfant de 6 ans, tout comme l’adulte non musicien, possède donc des intuitions sur l’organisation hiérarchique des hauteurs et les durées de sorte qu’il « sait » quand une note est fausse ou à contretemps. Néanmoins, sonder l’ampleur et la sophistication de ce savoir inconscient n’est pas chose aisée chez l’enfant. Le chercheur utilise des subterfuges, comme le jeu de marionnettes.

À 5 ans, un enfant est capable de juger quelle est la marionnette qui a la meilleure chanson ou qui suit mieux le rythme. Il montre ainsi qu’il a assimilé les conventions qui régissent la structure de

la musique occidentale. Il « sait » qu’une note est fausse et sort de la gamme dans laquelle la pièce est écrite, ou qu’un accord s’enchaîne mal. L’enfant de 4 ans est incapable de choisir la

meilleure marionnette, mais l’enregistrement de l’activité de son cerveau signale clairement l’assimilation de ces règles. En somme, l’enfant de 4 ans est déjà un expert musical, sans le savoir et

surtout sans le « faire-savoir ».

En général, il y a un décalage entre la perception et l’expression musicale. La perception semble être maîtrisée plus tôt que son expression. Par exemple, le jeune enfant va bouger au rythme de

la musique, mais sa synchronisation avec la pulsation n’est pas précise et s’applique à des musiques relativement rapides. De même, la justesse de son chant va s’améliorer durant l’enfance

pour atteindre celle de l’adulte tardivement, vers l’âge de 10 ans. Le développement de la coordination motrice est plus lent que celui du système cognitif qui lui permet néanmoins de percevoir la musique. En somme, la compréhension de la structure musicale précède largement son expression.

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